Afin de suivre l’évolution de la population de Gorgebleue à miroir sur la Réserve Naturelle Régionale, un suivi spécifique est mis en place par la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Armé d’une boussole et d’un GPS, Rémi Hanotel parcourt un chemin identique chaque année au travers de la réserve et référence le nombre de mâles chanteurs ainsi que leur localisation dans la roselière.
Depuis le classement en Réserve Naturelle Régionale en 2012, les effectifs de mâles chanteurs semblent être en légère hausse chaque année.
La Gorgebleue à miroir a besoin d’une mosaïque paysagère très variée, composée de : roselière, saules, herbe et mousse… Tous ces habitats sont présents en abondance sur les étangs de Belval-en-Argonne. C'est l'une des raison qui peut expliquer le nombre important de Gorgebleue sur la RNR des étangs de Belval-en-Argonne. En effet, les étangs de Belval-en-Argonne accueille la plus grosse population de Gorgebleue du Grand Est.
En 2020 le premier suivi à commencer le mercredi 1er avril et a déjà permis de dénombrer un peu plus de 20 mâles chanteurs ce qui semble présager une belle année pour les Gorgebleue à miroir argonnaise.
Dimanche 12 octobre, toute la journée, la Réserve de Belval vous propose de découvrir les champignons d'Argonne grâce à une exposition installée dans l'observatoire principal.
L'association mycologique de Courtisols vous présentera les espèces trouvées dans les alentours.
De 9h à 18h, venez librement pour cette exposition exceptionnelle.
L'observatoire se trouve à quelques mètres du parking, le long de la D354. Le sentier, accesible à toutes et tous, est labellisé tourisme handicap.
Une convention entre la Réserve et l'association de chasse des étangs de Belval-en-Argonne est signée chaque année depuis la création de la Réserve.
Les seuls gibiers autorisés sont le Sanglier et le Chevreuil européen, ainsi que les espèces de mammifères classées Espèces Exotiques Envahissantes (Ragondin, Raton laveur et rat musqué).
Ces espèces prédatent les nids des oiseaux d'eau et paludicoles et portent ainsi préjudice aux espèces à enjeu de la Réserve.
